Projet pour l’espace public
Création pluridisciplinaire pour les festivals arts de la rue / Evènements
équestres / Lieux patrimoniaux / Sites naturels, jardins et friches industrielles
Pour 2 chevaux, une écuyère, une voltigeuse, un.e danseur.se, un.e musicien.ne
Idée originale de Solenn HEINRICH - En collaboration avec le
collectif artistique
Les chevaux : Le Gréco et Bellini / Écuyère et comédienne : Solenn HEINRICH
Voltigeuse: Alice Seghier
Danseur et chorégraphe : Yann HERVE / Musicien en live (en cours)
Dramaturgie : Alexis FICHET
Réalisation et direction d’acteurs : Hélène RIGOLE
Scénographie, accessoires et costumes : Bénédicte JOLYS
Création sonore : Frédéric MAROLLEAU.
n Intention artistique
De 2022 à 2024, le projet de création Mue.s, - seconde création pour l’espace public de la compagnie Equine
situ - se développera avec une équipe élargie et un parcours de résidences. Les moyens de production permettront de réunir une équipe
d’artistes confirmés, engagés dans une démarche collective.
n Une création pluridisciplinaire mêlant arts équestres, danse et théâtre, scénographie et composition musicale originale
§ La présence des chevaux et l’art équestre de Solenn Heinrich et Alice Seghier
§ La danse et la chorégraphie de Yann Hervé, en duo avec le jeu théâtralisé de Solenn
§ La scénographie, la polysémie des objets et des costumes conçues par Bénédicte Jolys
§ La composition musicale de Frédéric Marolleau et un musicien en live
§ La dramaturgie confiée à Alexis Fichet
§ La réalisation et la direction d’acteurs orchestrées par Hélène Rigole
n Ce nouveau projet questionne la part d'animalité en chacun-e de nous, la relation du cheval à l'humain, en connexion au vivant.
A travers notre recherche, nous visiterons des états de corps variés, qui auront une résonance sur les chevaux, nous jouerons avec les dualités femme/cheval/homme, et nous questionnerons le
rapport de domination entre eux. Nous explorerons nos envies de libération, par le lien. Le besoin de mouvements, pour retrouver son ancrage, ses envies profondes, laisser parler ses
pulsions.
La mue évoque le changement par la métamorphose. Le glissement, l’abandon d’une enveloppe pour évoluer vers un renouvellement total ou partiel de la peau, des poils ou des plumes d’un animal. Comme un rite de passage qui ouvre une nouvelle ère.
Simultanément, l’humain se débarrasse... il consomme, il jette et inonde l’habitat commun au vivant, la planète, de matières diverses remettant sa propre humanité en question.
L’animal n’est pas seulement une inspiration, mais peut-être un passeur pour retrouver notre sensibilité, notre appartenance au monde minéral, végétal, animal, bactériologique, etc...
Le spectacle souhaite bousculer ce mirage de croyance, en cherchant l’humain animal, par l’emprunt de chemins du fantastique, et des regards décalés, parfois drôles. Pour aller vers l’animal-humain.
Au commencement du spectacle, le monde est hybride, vibrations organiques palpables, où tout est mêlé, on ne différencie pas les éléments scénographiques et les costumes, des humains, des animaux et des végétaux.
S’en suit une scène de mutation, qui crée du rêve, de l’imagination. Certains quittent leur peau, pour en trouver une autre...
La montagne de tissus au sol bouge et se transforme. Les costumes s’empilent sur les corps. La figure d’un.e clown.e apparaît, elle se joue de l’absurdité des apparences.
Le danseur, la voltigeuse et son cheval, se saisissent de l’énergie insufflée.
Solenn et Bellini en costume de lianes, ne faisant qu’un, monstre beau et fluide, rythment et calment de ses foulées l’atmosphère en ébullition.
Le musicien est en interaction avec les corps au plateau.
La question de l’altérité est soulevée, de la construction du rapport à l’animal, de la dualité homme/femme/animal, du rapport au temps, du fonctionnement du groupe.
p Une écriture pour l’espace public
Festivals arts de la rue et évènements
équestres / Lieux patrimoniaux /
Sites naturels, jardins et friches industrielles / Espace de jeu : ouverture 20x20m
Jouer avec, dans et pour l’espace public est une
démarche fondatrice pour Equine situ, qui permet de remettre les
chevaux dans la ville, de créer des rencontres insolites et improbables entre l’homme, l’animal, les publics et les habitants de la ville.
Le premier projet « Un air de rencontre » a ainsi permis à Solenn Heinrich et Yann Hervé d’expérimenter une relation à des publics et des lieux très différents, de repenser à chaque représentation les paysages, leur
architecture, leurs habitants.
Hybride active des questions dramaturgiques spécifiques aux esthétiques nouvelles et aux enjeux liés à l’espace public, à la relation avec le spectateur ou l’habitant : Comment créer un récit relié au lieu de vie, et amener le public à se déplacer s'il y a déplacement ? Comment créer l'écrin d'une écoute ? Comment faire avec la ville et non pas au-dessus d'elle ?
Notre spectacle intègre les particularités de l’espace où il est joué. Cela nécessite, pour chaque lieu de
représentation, un repérage afin de définir un parcours spécifique et de créer des images. Un travail que nous faisons coude à coude avec l'organisateur.
Tout peut être imaginé, repensé, c'est un immense terrain de jeu !